Défi Déclics 2023, portrait #2 : On vous présente Dominique !
Dans ce deuxième épisode de notre série de portraits des participant·es du défi Déclics 2023 animé par l'Agence Parisienne du Climat, faites la connaissance de Dominique, habitant du 19e arrondissement et citoyen engagé pour la réduction des consommations et le réemploi !
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Dominique et je suis retraité depuis janvier, c’est très récent. Avant, j’étais responsable du service informatique dans une grande entreprise. Je vis à Paris depuis plus de 30 ans et j’habite actuellement dans le 19e arrondissement, près des Buttes Chaumont avec ma conjointe, dans un appartement dont nous sommes propriétaires. Nous avons deux filles adultes qui n’habitent plus avec nous. J’adore la nature et je passe beaucoup de temps à l’extérieur, préférablement à la montagne.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans le défi Déclics ?
Je suis engagé sur les questions environnementales et écologiques depuis très longtemps déjà. Le réemploi et le recyclage faisaient déjà partie de mes intérêts, et j’ai voulu y consacrer du temps, vu que j’en ai beaucoup depuis quelques mois.
J’ai vu dans la newsletter de la Ville de Paris qu’il y avait le défi Déclics et je me suis dit que ça pourrait être sympa pour partager mes expériences et rencontrer d’autres personnes engagées.
Pratiquiez-vous déjà des écogestes avant le défi ?
Etant déjà assez sensibilisé aux sujets environnementaux, ça fait déjà un moment que ma conjointe et moi faisons très attention à nos consommations d’électricité et d’eau chez nous. Vu que de base, j’ai fait une formation technique, j’ai par exemple pu installer un système central connecté sur les radiateurs de mon logement, ce qui permet de régler la température de chauffe depuis une application. En plus, le réemploi est une habitude très importante pour moi et j’essaye de réparer et réutiliser le plus possible. Nous avons par ailleurs installé un lombricomposteur sur notre balcon pour recycler nous-mêmes nos déchets biodégradables.
Le lombricomposteur permet de composter les déchets organiques et de récupérer du compost et de l’engrais liquide (la bouteille en dessous) pour les plantes ou jardinières © Dominique
Que souhaitez-vous mettre en place d’ici la fin du défi ?
Un projet que j’ai depuis un moment c’est d’installer une pompe à chaleur dans mon logement. Même si ce n’est pas directement en lien avec le défi, j’aimerais m’informer sur le sujet et peut-être échanger des expériences d’autres personnes qui ont fait cette démarche, pour en savoir plus.
Je souhaite surtout pouvoir partager mes expériences et connaissances avec les autres participant∙es, comme par exemple parler de l’installation d’un thermostat central ou de la réparation des objets.
Dominique a installé un petit boitier sur chaque radiateur, permettant de les commander centralement et de mettre en place une programmation horaire pour chaque pièce © Dominique
Qu’est-ce que le défi a changé pour vous ?
C’est surtout le partage que j’apprécie beaucoup dans le défi. Je suis content de rencontrer des gens engagés et de pouvoir diffuser mes expériences et mes connaissances auprès des autres participants et participantes. C’est peut-être un peu égoïste, mais ça me donne un sens d’utilité, en plus des changements que je peux effectuer personnellement dans ma vie et mes habitudes.
Un petit geste d’économie d’énergie : réduire la température du ballon d’eau chaude entre 55 et 60 °C © Dominique
Globalement, êtes-vous content de participer à cette expérience ?
Bien sûr ! Il y a une bonne ambiance et des animations sympas qui sont proposées par l’Agence Parisienne du Climat, et je suis content de pouvoir échanger avec des personnes qui sont dans la même démarche de sobriété que moi. En plus, grâce au défi j’ai découvert des lieux et structures que je ne connaissais pas avant. C’est super !
En tant que parent, vos filles ont-elles eu un rôle dans votre démarche de sobriété ?
Vu que mes enfants sont déjà adultes et n’habitent plus avec moi, elles n’ont pas eu d’influence directe sur mes démarches. Par contre, même si je les ai élevées avec des habitudes et valeurs d’économies et de sobriété, je vois aujourd’hui qu’elles sont encore plus sensibilisées que moi.
C’est peut-être aussi parce que le changement climatique et ses conséquence seront plus significatifs pour elles, mais j’ai l’impression – et l’espoir – qu’elles vont faire encore mieux que moi. J’essaye de suivre leur rythme.
A voir aussi
- Retour sur l’évènement de lancement du défi Déclics 2023
- Les éco-gestes proposés par l’Agence Parisienne du Climat
- Le guide Devenez un héros du zéro déchet
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- Bilan de la première édition du défi Déclics