Quelle température dans mon logement cet hiver ?

Le confort thermique correspond à une sensation qui consiste à n’avoir ni trop chaud, ni trop froid. Il est relatif à plusieurs critères :

• La température de l’air ;
• La température des parois ;
• Le mouvement de l’air ;
• L’humidité de l’air ;
• L’activité ;
• L’habillement.

Si la température de vos murs, par exemple 19 °C, est la même que celle de l’air dans votre pièce, alors votre ressenti correspondra à cette valeur (19 °C).

En revanche, si la température de vos murs, par exemple à 13 °C, est inférieure à celle de l’air dans votre pièce (par exemple 19 °C), alors votre ressenti correspondra à la moyenne entre ces deux valeurs (donc 16 °C) et cela devient inconfortable.

À partir du moment où la température des parois est inférieure de plus de 4 à 6 degrés à celle de l’air, alors une sensation d’inconfort se crée. 

À ce phénomène de température s’ajoute parfois un problème d’humidité : plus l’air est humide, plus il est difficile à chauffer.

Il y a également une autre source d’inconfort : le courant d’air, venant des fenêtres et autres ponts thermiques.

Ce sont les deux derniers paramètres qui interviennent dans le confort thermique :

• Par son activité (penser, digérer, bouger, agir…), le corps produit constamment de la chaleur. Plus nous sommes actifs, plus nous avons chaud.
• L’habillement sert de barrière thermique qui sépare le corps de l’environnement extérieur.

Pour une activité diurne, ni trop intense ni trop calme, la température recommandée est de 19 °C. C’est la température pour les pièces de vie du logement : séjour, salle à manger, bureau.

La nuit, pour une bonne qualité de sommeil, la température ne doit pas dépasser 17 °C dans la chambre. 

Il existe aujourd’hui, quel que soit le type de chauffage, des systèmes de programmation de la température. Tous les radiateurs électriques actuels en sont équipés.

Sur les radiateurs gaz, chauffage urbain, les thermostats permettent de réguler les températures. Avec des têtes thermostatiques connectées, vous pouvez programmer et suivre la température depuis votre smartphone.

Quand vous vous absentez pour une journée ou pour moins de trois jours, l’idéal est de baisser la température de 3 à 5 °C. N’éteignez pas complétement pour de courtes périodes, car la puissance appelée pour faire remonter rapidement la température fera consommer beaucoup plus.

Si vous avez un système de chauffage trop ancien (convecteur électrique, vieille chaudière), c’est peut-être l’occasion de le renouveler pour plus de confort et moins de consommation.

Il y a bien sûr des éléments sur lesquels nous avons moins facilement la main, comme la température des murs. Néanmoins, il est tout de même possible de rendre son logement plus chaud :

• Les tapisseries, les tentures, les tapis étaient de mise dans tous les habitats avant l’arrivée du chauffage. Ils n’en demeurent pas moins efficaces aujourd’hui. Le froid arrive souvent par le sol, via pieds et les jambes. Aussi, porter des chaussons bien isolants et/ou mettre un plaid sur ses jambes quand on reste longtemps assis, peut apporter beaucoup de confort.
• Si des courants d’air s’engouffrent par vos fenêtres, il est possible de changer les joints.
• Fermer ses volets et ses rideaux dès la nuit tombée permet aussi de vous isoler du froid du vitrage.
• Si le courant d’air vient de la porte d’entrée, le boudin de porte vous protégera de ce filet désagréable.
• Pour que la chaleur de vos radiateurs se diffuse au mieux, entretenez-les et dégagez-les complètement. La poussière est un isolant, mais c’est surtout le cas des objets posés sur les radiateurs ou des meubles placés trop près.
• Attention à bien maintenir la ventilation dans votre logement. L’air entrant par les grilles d’aération ne doit pas être obstrué au risque de développer des problèmes d’humidité.