Le réseau de chaleur de la Ville de Paris est classé ! Que cela change-t-il pour vous ?
Depuis juillet 2022, le réseau de chaleur de la Ville de Paris, géré par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain…
Le gaz naturel et le fioul domestique sont des énergies très présentes en copropriété pour le chauffage collectif. Pourtant, ce sont des énergies fossiles qui contribuent à la production de gaz à effet de serre, et dont les prix fluctuent beaucoup. Les copropriétaires nous interrogent régulièrement sur les alternatives dans l'immédiat. Avec une question récurrente : est-ce que passer en chauffage individuel électrique est envisageable ?
En juin 2023, près de 60 % copropriétés parisiennes en chauffage collectif sont au gaz naturel. Avec le contexte de crise de l’énergie et la nécessité de réduire les consommations d’énergie des copropriétés, une volonté de conversion vers des alternatives de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire plus vertueuses et plus abordables s’affirme. Plusieurs solutions sont disponibles pour les copropriétés.
Parfois à plus ou moins long terme, ces projets doivent être étudiés pour abandonner, dès que le contexte le permet, les énergies fossiles et carbonées.
Le raccordement au réseau de chaleur, géré par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU), fournit plusieurs avantages aux copropriétés en chauffage collectif :
A Paris, le réseau est classé depuis le 1er septembre 2022. Concrètement, cela signifie qu’une zone de développement prioritaire a été définie : il s’agit de toutes parcelles dont 50 % de la surface se trouve à moins de 60 mètres du réseau. Dans cette zone de développement prioritaire, les bâtiments neufs (ou surélévation de plus de 150 m²) ainsi les bâtiments existants qui font l’objet d’une rénovation lourde ont pour obligation de s’y raccorder, à condition que la puissance de la sous-station soit au minimum de 100 kW.
Par ailleurs, un nouveau barème financier pour le branchement et l’extension du réseau facilite l’accès au réseau aux copropriétés à l’intérieur de cette zone.
Depuis juillet 2022, le réseau de chaleur de la Ville de Paris, géré par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain…
Dans le cas où le raccordement au réseau de chaleur s’avère impossible, la copropriété peut se tourner vers l’installation d’un système mobilisant des énergies renouvelables.
Les pompes à chaleur (PAC) collectives en sont le système le plus adapté. Le principe des ces systèmes est de capter de la chaleur depuis l’air, l’eau ou le sol pour produire du chauffage ou de l’eau chaude sanitaire. Deux types de PAC pour les immeubles en chauffage collectif et ECS collective sont envisageables :
Des conditions de faisabilités techniques et règlementaires sont à envisager dans les deux cas. Pour chacune des solutions, un spécialiste doit réaliser une étude de potentiel pour déterminer ce qui est faisable.
Exemple : Rénovation exemplaire et la remise en fonctionnement d’un puits géothermique
Par ailleurs, le solaire thermique est aussi une solution à étudier. Généralement, il ne permet pas de combler le besoin en chauffage mais complète la production collective d’eau chaude sanitaire (ECS).
Cette solution apparait comme facile à mettre en œuvre techniquement et peu onéreuse à l’achat pour le propriétaire de l’appartement. Il « suffit » de poser des radiateurs électriques dans chaque pièce.
Pourtant, cette conversion n’est pas sans contraintes et désavantages. En voici les principaux :
Conversion de la chaudière ou non vers une des alternatives mentionnées dans cet article, la réduction des consommations d’énergie est un prérequis au changement d’installation.
Cela passe par :